Je pense changer un peu la manière dont je vais publier ici, pour revenir à une participation plus spontanée. Au lieu de publier de nouveaux "numéros", à un rythme peu régulier, je publierai les choses au jour le jour, selon l'inspiration. Ces pages se rapprocheront donc davantage d'une forme de journal, même si j'y mettrai toutes sortes de choses, et que j'éviterai quand même d'être trop narcissique.
D'ailleurs je songe de plus en plus à supprimer mes différents réseaux sociaux, pour me concentrer sur ce blog que j'ai trop souvent tendance à délaisser, et revenir à des modes de communication plus élémentaires.
Le soleil est de retour depuis quelques jours et ça me rend plutôt heureuxse ! J'ai beau avoir la sensation de stagner depuis un moment dans certains aspects cruciaux de l'existence, les choses avancent petit à petit, et je peux espérer de beaux jours à venir. :)
Déjà, loyola avance et c'est plutôt chouette. Plusieurs concerts arrivent, et surtout le prochain à Lille, dans trois jours (omg omg omg), avec cimbols et libellius, j'ai extrêmement hâte (et je ne manquerai pas d'en faire un petit retour ici). L'invitation me fait vraiment extrêmement plaisir, et j'ai bien hâte de rencontrer tout le monde là-bas.
C'est le printemps !!! Il fait grand soleil, je prépare tranquillement le départ pour Lille et je vais aller faire un peu de son cet après-midi. La vie est pas si dégueue parfois.
Hier on est allés voir OTTO et MARIO GABOLA à la tête bleue ; c'était une soirée assez ouf. Mario avec son saxo transformé nous a ouvert de nouvelles perspectives sonores, en jouant avec les vibrations assez amples que génère cet instrument, initialement un instrument martial, de fanfare, en les détournant ; et Otto à l'inverse, c'était la puissance même, millimétrée, rythmée, mais profondément riche et diverse. FIn bref c'était chouette, j'ai rencontré plein de nouvelles personnes, j'espère voir plus souvent de concerts de ce type ici
Pfiou, quel weekend ! M.I.L.K. (Mere.Informations.Love.Knows) c'était juste incroyable, j'ai rarement fait autant de belles rencontres en quelques jours. Cimbols et Libellius ont fait des sets splendides, j'ai le seum de ne pas avoir trop enregistré (faudrait que j'embarque un zoom à tous les events auxquels je vais tbh) ; et c'était super de jouer dans un tel contexte. Si tout était aussi pur et se passait aussi bien, la vie serait douce. Merci à Lucy pour l'invitation et l'accueil, merci aux copaines d'être venu·es avec moi et merci à toustes d'avoir rendu ce weekend si doux <3
J'espère bien qu'on va remettre ça un jour ou l'autre, et que ça va donner lieu à plein de projets - l'avenir va être beau
C'est des musicien·nes trop chouettes mais j'ai pas grand chose à partager encore malheureusement, à part le clip stylé d'Eeyora et Am Stram Gram que vous devriez aller suivre tout de suite
Revenu·e chez les parents pour Pâques ; je vais y rester qq jours - histoire de revoir les copaines ici et me reposer un peu. La semaine était plutôt intense entre le week-end à Lille, des entretiens, le petit concert à l'ouest jeudi dernier et la soirée qui s'en est ensuivie
Je reste quelques jours de plus, ce qui me permet de voir les uns et les autres, même si je n'ai jamais le temps de capter tout le monde. Comme à chaque fois, je vais repartir sans avoir revu (ou prévenu) toustes les ami·es. Mais enfin, ce n'est pas à cela qu'on mesure une amitié.. Et heureusement, étant donnés mes capacités d'organisation désastreuses et mes curieuses appréhensions.
Je retrouve de l'inspiration ; j'ai hâte du concert au local autogéré dans un peu moins de trois semaines, et j'ai hâte de m'atteler aux projets qui traînent dans ma tête.
J'ai lu que le vent du Sahara était de retour ce weekend, ce vent qui a voilé le soleil de Grenoble d'un drap sépia la semaine dernière, plongeant toute la ville dans une sérieuse déréalisation. Ce weekend le phénomène aura davantage d'ampleur, et nous serons à nouveau nombreuxses à redouter comme une apocalypse imminente (j'ai entendu samedi dernier à de nombreuses reprises : "j'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose ").
les étoiles comme seul objectif
mes cernes comme seul océan
une canette de monster comme seul repas
Le rythme de l'existence est tout sauf linéaire ; c'est un phénomène qui me surprend à chaque fois que je le constate. Certaines choses s'accélèrent, et d'autres ralentissent. Je n'arrive plus vraiment à faire le bilan : la seule chose que je peux dire est que je commence à me rendre compte que se laisser porter par le cours des choses n'est pas une stratégie viable. Je m'en rends compte alors que les vagues m'ont embarqué·e bien trop loin et que je n'ai plus pied, que tout est comme enchevêtré dans un tissu d'habitudes et de compromis. Il y a bien des choses que j'aurais dû faire et qui me sont désormais comme impossibles. Je fais le deuil de moi-même, de certains de mes visages. Tant pis. It is what it is, ce n'est rien que l'habitude ne peut surmonter.
Parmi les choses qui s'accélèrent : tous les copain·es qui viennent me rendre visite, la musique avec le concert au local jeudi et puis Bell Witch dimanche ; ce qui ralentit et se paralyse, paradoxalement, est plus difficilement quantifiable. J'écris depuis la bibliothèque, où je suis allé·e pour imprimer des CV, dans l'idée de faire le tour des supermarchés/boutiques du coin : naturellement j'ai paniqué et fixé le vide pendant une demi heure. GDF m'offre du répit.
Malheureusement je perçois aussi mon égotisme, et je sais que sur une note moins joyeuse d'autres choses s'accélèrent aussi : notamment la violence des offensives politiques auxquelles j'assiste dans l'impuissance, offensive anti-trans avec la publication du livre des deux affreuses et les projets de lois qui ont été proposés dernièrement, offensive anti-palestinienne et plus globalement impérialiste avec la convocation massive de nombreux militant·es. Nombreuses sont les luttes qui nous attendent.
Comme toujours, je ne sais pas trop à quoi je servirai, mais je veux me rendre utile.